« …C’est à moi que vous l’avez fait »

 

Mes filles, Dieu est le principe de la vertu surnaturelle de la charité. Lui et Lui seul peut la produire. Et nous savons que tout service que nous rendons à notre prochain, nous le faisons pour Jésus en personne, qui le prend comme étant fait pour Lui-même ; tout bien et tout mal que nous faisons à notre prochain, et c’est sur cela que nous serons jugées.

Mes filles, l’une de VV.CC. me disait qu’elle ne sait pas comment faire pour aimer le prochain comme elle-même ; que cela lui paraît difficile.

Moi, mes filles, je n’y voie pas tant de difficultés parce que je croie que, pour y arriver, il suffit d’aimer Jésus, car on sait bien que celui qui aime l’autre sans effort aime aussi ceux qui aiment son Bien-aimé ; et comme Jésus aime de tout cœur les humains, il est logique, mes filles, que celui qui aime Jésus aime aussi le prochain que Lui aime tant.

Demandons à Jésus, mes filles, qu’en nos cœurs brûle le feu divin de la charité mutuelle, qui ne compte pas les sacrifices, même au prix de sa propre vie, et désire avant tout soulager ses frères.

Habituons-nous à faire envers nos prochains ce que nous voudrions qu’ils fassent pour nous.

Nous savons bien, mes filles, que toute personne qui jouit ou peut jouir de la béatitude éternelle est notre prochain, et parmi ces personnes se trouvent les pauvres âmes du Purgatoire, les justes, c’est-à-dire tous ceux qui peuvent se sauver, et que nous devons aimer tout le monde avec la charité, en faisant avec eux ce que nous aimerions que les autres fassent avec nous.

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ultimo aggiornamento 09 settembre, 2010