Les exigences de l’amour

 

L’union avec nos prochains doit être comme celle avec les membres du corps qui s’aident mutuellement dans le travail, le perfectionnement personnelle et en tout. L’union avec nos prochains nous demande des choses diverses :

Écarter de nous tout ce qui nous entrave, c’est-à-dire tous les vices, en les combattant par leurs contraires, les vertus, et surtout par l’humilité.

N’enviant personne en rien, que l’amour pour notre prochain soit intérieur et se manifeste à l’extérieur par des œuvres ; avoir beaucoup d’estime pour nos sœurs et toujours dire du bien d’elles, ne pas dire à d’autres ce qui se dit d’elles, et cela avec encore plus de raison si la chose pourrait produire de l’amertume ; user toujours de paroles bonnes, qui favorisent la charité, se garder de paroles piquantes qui peuvent déplaire à nos sœurs, que l’on se garde bien de discuter, de contredire, de reprendre si l’on n’en est pas chargée.

Et non seulement devons-nous faire de bonnes œuvres mais encore les faire d’une manière qui exprime la bonne volonté, et quand on aurait quelque désaccord ou discussion avec notre sœur, ne pas répondre sur le même ton mais cacher l’ennui avec humilité.

Gardons bien à l’esprit que, comme Servantes de l’Amour Miséricordieux, quand il nous arrive quelque ennui, nous devons observer trois choses :

Que soit très loin de nous la vengeance, ou même le désir de vengeance ; que notre pardon soit toujours non seulement dans l’absence de tout désir du mal, mais encore avec perfection, sans marque d’amertume ou d’ennui sur notre visage ;

que nous n’ayons pas d’affection particulière ni d’aversion pour personne.

Et s’abstenir de jugements téméraires, qui sont d’autant plus graves qu’est grave la chose dont, dans notre cœur, nous accusons notre sœur,

Tenir en compte que ces genres de jugements procèdent spécialement de notre orgueil.

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ultimo aggiornamento 09 settembre, 2010